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Combien de passoires énergétiques à Tours ?

DPE à Tours, combien de passoires énergétiques ?

Les passoires énergétiques sont-elles plus nombreuses à Tours que dans d’autres villes de France. La capitale tourangelle n’est pas la mieux placée, mais la situation n’est pas catastrophique pour autant.

 

En plus des prix de l’immobilier sur l’ensemble du territoire, la Fnaim surveille aussi de près la production des DPE, département par département. Les derniers chiffres concernent les DPE réalisés au troisième trimestre 2023 et ils donnent une bonne indication sur l’état des logements à Tours et en Indre-et-Loire. 

Le premier enseignement, c’est le nombre de DPE réalisés qui nous le donne. Sur trois mois, 3 319 logements sont passés à la moulinette du DPE à Tours. Au niveau départemental, on est à 10 675 diagnostics. Cela place la ville à un bon niveau d’activité puisque le nombre de DPE réalisé est supérieur à celui de villes comme Le Havre, Toulon ou même Grenoble. La preuve, quoi qu’on en dise, d’un marché de l’immobilier plutôt dynamique. 

31,5 % de A, B, C à Tours

Mais l’important, bien évidemment, ce sont les résultats de ces DPE. A Tours, les bons élèves, regroupés dans les catégories A, B et C représentent 31,5 % des DPE. C’est un peu moins que la moyenne nationale, qui est de 34,1 %, mais c’est mieux que dans le reste de la région Centre-Val de Loire, qui se situe à 28 %. Au niveau départemental, on fait mieux, avec 37,9 % de DPE A, B ou C. 

La catégorie D représente à elle seule plus du tiers des DPE réalisés. On est à 37,2 % à Tours et 35,6 % sur l’ensemble du département. Des valeurs un peu supérieures à la moyenne nationale, de 33,7 %.

La catégorie E, rappelons-le, sera interdite de location en 2034. Elle est donc pleinement concernée par la loi « Climat et Résilience ». 19,6 % des logements diagnostiqués entrent dans cette catégorie à Tours, en concordance quasi parfaite avec la moyenne nationale (19,8 %). 

11,6 % de passoires énergétiques à Tours

Mais, naturellement, c’est le classement en F ou en G qui est le plus problématique, puisqu’il est synonyme de « passoire énergétique » et d’interdiction de location à brève échéance. A Tours, 6,2 % des logements diagnostiqués ont été classés en F et 5,4 % en G. Cela donne donc 11,6 % de passoires énergétiques. Ce chiffre est un peu inférieur à la moyenne nationale (12,5 %), mais la ville ne se distingue pas particulièrement pour autant. C’est nettement mieux au niveau départemental. 8,4 %  seulement des logements testés entrent dans les catégories F ou G. Sous la barre des 10 %, un département peut-être considéré comme bien placé. L’indre-et-Loire se situe, en tout cas, dans le peloton de tête régional, puisque 12,6 % des logements testés dans la région sont classés en « passoire énergétique ».