C’est un élément essentiel pour assurer une vente sereine. Si le bien est proposé au-dessus de son prix, il se vendra plus difficilement. On va perdre du temps dans la vente et, donc, de l’argent. Mais, inversement, si on affiche le bien en-dessous de sa valeur, on a des chances de le vendre très vite, mais le vendeur va, là encore, perdre de l’argent. Quoi qu’il en soit, il faut rester humble par rapport à l’estimation. Ce n’est pas une science exacte. Estimer un prix est assez facile quand on a déjà vu trois appartements similaires dans la même résidence. C’est nettement plus compliqué quand il s’agit d’une maison individuelle un peu atypique.
Il y a, bien sûr, toute une série de critères objectifs. Sur notre site internet, nous en listons 24, dont, par exemple, le nombre de pièces, la surface habitable, la qualité des finitions, l’ensoleillement ou, bien sûr, l’emplacement… Au Sanitas, à Tours, on est à 1 500 € /m2. Dans le quartier Velpeau, tout à côté, on est plutôt à 3 500 ou 4 000 €. On ne peut pas estimer un bien dans un quartier ou une ville que l’on ne connaît pas.
Le vrai prix d’un bien, on le connaît au moment où l’acheteur signe l’acte de vente. Le vendeur, bien souvent, a en tête un prix fantasmé, qui intègre tout l’affectif qu’il a mis dans le bien. Et aussi, souvent, le coût des travaux qu’il a réalisés. Mais en général, on ne récupère pas l’argent des travaux. Dans la plupart des cas, par exemple, on va payer une piscine plus chère que la plus-value qu’elle va apporter à la maison. Le travail de l’agent immobilier, c’est de trouver le prix le plus proche possible du point d’équilibre auquel l’offre et la demande vont se rencontrer.
Oui, bien sûr ! Mais ce n’est pas son seul apport. Une des autres grandes plus-values d’une agence immobilière, c’est de sécuriser la transaction. Cela passe, notamment, par la sélection des acquéreurs pour ne faire visiter les biens qu’à ceux dont le dossier a été validé. Cela permet de mettre des acheteurs solvables en face d’un bien, pour un prix que l’on sait en accord avec le marché.
Le fantasme du Parisien qui arrive à Tours et qui est prêt à payer un bien très au-dessus du prix du marché existe toujours. C’est surtout vrai dans des quartiers très proches de la gare, comme Velpeau, par exemple. Mais c’est un leurre. Les Parisiens comparent les prix et ils se renseignent sur le marché, comme les autres acheteurs.
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