Le parc immobilier angevin est dans l’ensemble en assez bon état. Mais des disparités existent. Et les propriétaires sont plus regardants sur l’état des biens.
La ville d’Angers est connue pour son centre historique médiéval, doté de vieilles maisons à colombage et son centre plus récent, vivant, doté de nombreux cafés et commerces. Autour, les zones périphériques se sont développées. Au centre-ville, c’est encore plus ancien, avec un parc immobilier datant de 1850 ou des années 1920-30. A proximité du centre-ville se côtoient essentiellement du neuf et des parcs des années 1900 et 1950. Si l’on s’écarte du centre-ville, en périphérie, les biens immobiliers datent des années 60 à 80 et l’on retrouve aussi pas mal de programmes immobiliers neufs.
Cette disparité explique que les Diagnostics de Performance Energétique (DPE) aillent du C au F. Avant le nouveau DPE, les biens dans l’ancien étaient plutôt classés en E et F, note Laurent Bouly, directeur de l’agence Nestenn à Angers centre. Des notes qui ne permettront plus la location dans quelques années. Les biens plus récents se classent eux en C ou D en règle générale, ce qui ne pose pas de problème pour l’instant.
Le directeur de l’agence Nestenn affirme « que dans l’ensemble, les bien sont en bon état à Angers. » Cependant, il remarque un premier cas de bien qu’il n’a pas pu vendre car l’investisseur s’est freiné à cause d’un mauvais DPE. En effet, « les travaux ne seront pas possible partout, notamment sur les bâtiments classés. Nous sommes dans l’expectative, mais ce DPE est une véritable usine à gaz. La vigilance est de mise. »
Des arbitrages vont avoir lieu les prochains mois. « Chaque propriétaire estimera s’il peut réaliser les travaux d’isolation pour continuer à louer ou s’il préfère mettre en vente. Les acheteurs sont aujourd’hui préoccupés et plus regardants sur les biens avec la nouvelle loi», souligne Laurent Bouly. Conséquence à venir : « de plus en plus de biens en vente qui ont un mauvais DPE verront leurs prix impactés à l’avenir», pense Laurent Bouly. Même si ce n’est pas le cas pour le moment.
Ce qui ne serait pas un mal tant les prix sont devenus fous à Angers. Le directeur de Nestenn voit cependant un sujet d’inquiétude : « déjà que nous n’avons pas beaucoup de biens à louer à Angers, cela risque de devenir plus compliqué. J’ai vu un jeune étudiant obligé de louer à 25 Km d’ici ! ».
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