Envie d’une résidence secondaire en Touraine ? Sans surprise, ne cherchez pas trop de résidences secondaires à Tours et son agglomération. Certes, elles existent mais sont denrées rares. Cela représenterait 2 % du marché dans le secteur de Saint-Avertin, selon Bertrand Fontaine directeur de l’agence Nestenn. Un chiffre anecdotique. Les résidences secondaires se nichent plutôt du côté de la campagne tourangelle, et en premier lieu du côté des sous-préfectures, Amboise, Chinon et Loches. Ces secteurs séduisent une clientèle de région parisienne qui recherche une proximité pour passer des vacances et des week-ends au calme.
A Loches, 1/3 des ventes finissent en résidences secondaires pour la Bourse de l’Immobilier. Sa directrice, Nancy Canetto, affirme que Loches est en vogue. « L’intérêt pour Loches est important depuis le 1er confinement. Après les cinquantenaires en 2020, la demande est encore plus jeune en 2021, autour d’une quarantaine d’années. Il s’agit d’achats coups de cœur, à Loches et aux alentours pour y établir une résidence secondaire pure, ou y résider plus tard. »
Cette demande croissante de résidences secondaires en Touraine s’accompagne pour le Lochois d’une augmentation des prix. Ainsi, comptez un budget moyen de 220.000€ pour une résidence secondaire. Nancy Canetto a vendu sur Genillé, à 10 minutes de Loches, une maison de 165m² avec un magnifique parc de 4000m² pour 275.000€ à des Bretons « tombés amoureux du coin. Ici, c’est la beauté de Loches et la campagne ainsi que la qualité de vie qui priment.» Et bonne nouvelle pour les chercheurs de beaux pavillons : les biens recommencent à rentrer. « Nous n’en avions plus après le 1er confinement mais ça repart, nous avons rentré de beaux produits à Loches et aux alentours », souligne Nancy Canetto, directrice de la Bourse de l’Immobilier.
A Amboise, le marché des résidences secondaires représente également un tiers des ventes, pour l’agence Simon, mais les budgets restent supérieurs. Comptez entre 300 et 600.000€, au moins. Une des dernières ventes se situe à Dame-Marie-Les-Bois, au nord d’Amboise (proche de l’A10), une maison de caractère du 16ème siècle avec un hectare de terrain. La pénurie de biens reste la règle et la clientèle, entre 35 et 50 ans, venue de la région parisienne continue d’affluer. « Les gens veulent du terrain, à la campagne et au calme, une maison ancienne de caractère pour le week-end, pas une maison de bourg », explique Sylvie Rivière, négociatrice à l’agence Simon d’Amboise.
A Amboise, la part de secondaire ne tend pas à augmenter, « du fait du télétravail, c’est plutôt du secondaire qui devient principal ». Amboise, et ses alentours, Pocé-sur-Cisse, Nazelles Négron, Bléré, Civray-en-Touraine sont les secteurs les plus demandés. Mais « si vous vous éloignez un peu d’Amboise et cherchez du côté de Luzillé, ce sera moins cher avec de très jolies longères », conseille Sylvie Rivière.
A Chinon, le cadre de vie est également très recherché. Si Candes-Saint-Martin reste une ville de résidence secondaire par excellence, prisée des Parisiens pour ses maisons de pêcheur, le secteur reste très cher. Mieux vaut chercher du côté de Seuilly ou Ligré, au sud de Chinon, selon Arnaud-Nicolas Planchon de Citya immobilier Planchon à Chinon. Vous trouverez dans la campagne tourangelle « des maisons de charme, des longères, de belles maisons avec gîtes, idéal pour du secondaire. Je viens de vendre à Seuilly une belle maison en tuffeau pour 240.000 euros et on trouve régulièrement des longères vers Huismes, ou des maisons de maître du 19ème siècle. » Bref, des opportunités de résidence secondaires en Touraine sont encore à saisir… si vous prenez le temps de chercher.
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