Comme la plupart des départements français, le Loir-et-Cher a connu un beau dynamisme immobilier suite aux confinements successifs de l’année 2020. Vendôme n’échappe pas à la règle, avec une nouveauté : l’arrivée plus importante de la clientèle parisienne. “Après le premier confinement nous avons eu beaucoup de demandes de résidences secondaires avec jardin, puis à l’automne 2020 l’intérêt s’est porté sur la résidence principale” explique Douglas Hanna (agence Stéphane Plaza Immobilier – Vendôme).
Néanmoins, depuis août 2021, le marché s’est stabilisé. “On reste sur une phase dynamique, mais on ressent une petite accalmie depuis septembre. Il y a bien sûr moins de biens sur le marché après cette année et demie très dynamique. Mais on observe aussi un peu moins de demandes” explique Marisa da Rocha, responsable transactions pour Atlante Immobilier (Vendôme).
Les prix restent néanmoins plus élevés qu’à l’habitude sur le marché immobilier de Vendôme et ses alentours. “On a constaté des augmentation de 10 à 20% des prix sur certains biens”, et Marisa da Rocha précise que c’est surtout sur les habitations anciennes avec un peu de cachet, les maisons bourgeoises, et les longères en zone rurale que ces prix ont le plus augmenté.
Cette hausse des prix creuse progressivement un fossé entre la clientèle venue de région parisienne, et les acquéreurs locaux. “Les locaux se sont un peu retirés sur ces biens dont le prix a grimpé. Notre clientèle locale s’intéresse aux maisons de ville ou aux pavillons récents dans un budget de 200 000 €, alors que la clientèle de région parisienne s’oriente plutôt sur des biens de 250 à 450 000 €” constate l’agente de Atlante Immobilier.
Comme dans toutes les villes, l’hyper centre est recherché. Mais les biens disponibles s’y font rares… et chers ! La clientèle familiale s’oriente donc volontiers vers les axes Vendôme-Tours et Blois-Vendôme au Sud, mais aussi vers le nord pour se rapprocher de la gare TGV de Vendôme-Villiers-sur-Loir pour ceux et celles qui travaillent en région parisienne. En effet, il ne faut compter que 42 minutes pour rejoindre Paris-Montparnasse, une information capitale pour les nouveaux télétravailleurs qui ont opté pour le Vendômois suite au covid.
A Vendôme, les quartiers du Temple ou Provinces séduisent les acquéreurs cherchant des petits pavillons entre le centre-ville et la gare TGV. Les villes limitrophes de Saint-Ouen ou Naveil ont également les faveurs des futurs propriétaires. On y trouve une offre diversifiée : l’agence Atlante Immobilier a ainsi vendu à la rentrée une maison bourgeoise avec un beau parc et une parcelle de forêt pour 365 000 € net vendeur à Naveil. Et un pavillon sur une parcelle de 600m2 à Saint-Ouen pour 160 000 €. Cette variété d’offre s’ajoute à la proximité des services, de la ville de Vendôme et de la gare TGV pour faire des communes de la première couronne côté nord des zones recherchées.
“Le parc immobilier vendômois comporte des appartements dans le centre, des résidences étudiantes, des copropriétés. Cela permet d’accueillir par exemple les retraités qui souhaitent se rapprocher des services et être dans un environnement sécurisé” commente Douglas Hanna.
Malgré une clientèle potentielle, l’appartement est un bien difficile à vendre. D’autant plus difficile si le bien ne propose aucun extérieur. Est-ce là l’explication d’un marché d’investisseurs très calme ? Toujours est-il que les investisseurs sont peu nombreux sur le marché immobilier à Vendôme… pour l’instant !
Vous serez notifié par mail lorsque de nouvelles annonces correspondront à vos critères de recherche.