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Immobilier à Blois en 2022 : 3 choses à savoir 

Acheter à Blois : trois aspects du marché immobilier 2022

La préfecture du Loir-et-Cher reste dynamique. Voici les trois choses à savoir sur l’immobilier à Blois en 2022, après un premier semestre actif.

Une demande sur tous les types de biens immobiliers à Blois et première couronne

Entre le premier trimestre et le seconde trimestre 2022, les choses ont un peu changées.  Sur la lancée de 2021, le debut de l’année avait vu une demande forte et une offre qui restait intéressante, même si le stock de biens baissait. Du coup, les prix avaient tendance à augmenter sur tous les types de biens ! Mais le cycle inflationniste qui s’est enclenché, avec les conséquences que l’on sait a tendance à rééquilibrer le marché. Les banques sont plus regardantes, les prêts sont plus chers : la demande se tasse un peu et les prix se stabilisent.

Pour autant, pour Eric Martinot, gérant de Sud Loire Immobilier, Blois est aussi attractive que sa première couronne formée par Vineuil, La Chaussée-Saint-Victor, Saint-Gervais-la-Forêt, ou Villebarou. Valérie Boudry (Human Immobilier – ex Bourse de l’Immobilier) souligne d’ailleurs le rôle de la taxe foncière élevée à Blois pour expliquer l’attrait de ses communes limitrophes.

La deuxième couronne est également intéressante, ajoute Eric Martinot. Le prix au mètre carré est plus bas. On a donc accès à plus de confort, un jardin plus grand par exemple. Sans que cela ne soit une solution de report pour des acquéreurs qui ne pourraient pas acheter à Blois même. Nous ne sommes pas encore dans la situation de Tours ou Orléans où les prix ont explosé”.

Difficile cependant de proposer des prix types, tant ils peuvent varier d’un bien et d’un quartier à l’autre, l’hypercentre étant logiquement le plus cher. “Les prix pour un T2 à Blois peuvent varier du simple au triple selon le secteur !” commente Eric Martinot.

Le centre-ville blésois en mutation

L’immobilier à Blois en 2022 ne change pas sur certains points. Ainsi, les quartiers les plus demandés sont toujours les mêmes : l’hypercentre de la gare à l’église Saint-Nicolas et la rue du Foix, et la cathédrale. L’attrait des quartiers historiques persiste. De tout temps, “les quartiers Nord ont été plus compliqués, par leur image de ZUP” explique Valérie Boudry. Les prix peuvent ainsi y descendre à 600 € du m2, alors que le reste de la ville est au minimum à 1 500 € du m2.

Cette différence pourrait s’accroître d’autant plus que le centre-ville connaît de belles mutations depuis 2019. Après l’achèvement du projet d’Aménagement Coeur de Ville-Loire (ACVL), avec les travaux sur les rues Denis-Papin, Porte-Côté, l’avenue Wilson ou la place de la Résistance, entre autres, la ville travaille sur un programme de rénovation de façades. Les nouvelles mobilités sont également développées. Et la zone de la gare est elle aussi repensée.

Blois-Vienne : un potentiel bientôt révélé

« L’installation d’un hôtel 5 étoiles à Blois-Vienne (rive sud de la Loire), avec le chef Christophe Hay, commence à provoquer une certaine agitation sur le quartier Vienne. Pour la clientèle à fort pouvoir d’achat, c’est peut-être un pari sur l’avenir à faire » estime Eric Martinot.

Le quartier qui vivait jusque-là comme un petit village pourrait donc bien s’ouvrir à de nouveaux habitants, et voir son tissu commercial évoluer… Une affaire à suivre car elle pourrait modifier le visage de l’immobilier à Blois en 2023 !

 

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