Le premier trimestre 2022 est resté dynamique pour le marché immobilier de Châteauroux, préfecture de l’Indre. Même si, comme partout en France, la nouvelle donne de l’immobilier se fait sentir. Inflation, hausse des taux d’intérêt, durcissement des conditions d’obtention des prêts bancaires : tout cela freine la demande. Le marché castelleroussin, comme les autres, s’assagit. Afin de vous orienter sur le marché, voici les quatre choses à savoir sur l’immobilier à Châteauroux en 2022.
Comme pour toutes les métropoles et agglomérations françaises, la ville-centre est la plus demandée (et la plus chère). Châteauroux ne fait pas exception à la règle. au-delà de l’hypercentre et ses rues chargées d’histoire, c’est même un “triangle magique” qui prime sur le reste : la zone située entre le quartier Saint-Christophe, le quartier de Strasbourg et Les Marins.
Vincent Maury et Vincent Chateigner (Stéphane Plaza Immobilier) le confirment : “dans ce secteur les prix sont plus élevés. Il n’est pas rare de dépasser les 1600 € du mètre carré dans Les Marins ou l’hypercentre, pour des maisons sans travaux. D’autant que ce sont des biens rares”.
D’autres quartiers offrent toutefois des prix plus raisonnables : on peut ainsi espérer une petite maison aux Grands Champs à partir de 80 000€ selon les agents de Stéphane Plaza Immobilier. Mais tout dépend de la superficie, et surtout des travaux nécessaires.
L’ancien quartier industriel a changé de visage ces dernières années. La restauration des anciennes usines Balsan, qui donnent leur nom au quartier, est avancée. La Cité du Numérique s’est ainsi installée en 2020 dans les anciens locaux industriels rénovés. Le quartier abrite aussi “Ecocampus”, un regroupement de onze établissements d’enseignement supérieur, dont Polytech, HEI (école d’ingénieurs), BTS, IFSI ou CNAM, sans oublier l’antenne de l’université d’Orléans. Tous ces établissements participent au rajeunissement et à la revitalisation de la zone.
Le quartier Balsan et plus largement Châteauroux sont ainsi propices aux investissements, notamment sur des petits logements destinés aux étudiants ou personnes seules, et aux logements pour les couples qui attendent avant d’acheter. “A Châteauroux, on n’achète pas forcément très cher, et la rentabilité peut grimper jusqu’à 10%. Autrement dit : on peut faire des opérations blanches” précisent Vincent Maury et Vincent Chateigner. Or depuis 2020, les demandes d’investisseurs affluent. Des investisseurs qui connaissent Châteauroux, ou qui y viennent depuis Paris ou d’autres grandes villes à la rentabilité moins intéressante, selon Jacques Chapelot (Chapelot Immobilier).
Concernant les abords de Châteauroux, la règle ne change pas : “on a des demandes jusqu’à 20km autour de Châteauroux. La qualité du bâti, l’environnement semblent plus importants que la localisation pour certains acquéreurs. Sans doute car on circule facilement donc il est toujours possible de faire quelques kilomètres supplémentaires” expliquait Jacques Chapelot dès le début d’année.
Aujourd’hui encore, le périphérique et l’A20 sont des axes structurants. Le Poinçonnet, au sud-sud-est, a le vent en poupe grâce à ses pavillons récents. Saint-Maur et Villers-les-Ormes sont également attractifs. Ces zones et toutes celles situées aux abords de l’A20 et du périphérique pourraient d’ailleurs tirer leur épingle du jeu, notamment pour du neuf, si la révision des PLU le permet.
A lire aussi :
Vous serez notifié par mail lorsque de nouvelles annonces correspondront à vos critères de recherche.