Alors que l’année débute, un constat s’impose : le marché immobilier dans la Vienne continue sur sa lancée, tout aussi dynamique qu’en 2021, y compris à Montmorillon. La petite ville d’environ 6000 habitants séduit aujourd’hui les amateurs de résidences secondaires, tout comme les futurs habitants.
Ecole, de la maternelle au lycée, services de santé et pôle hospitalier, infrastructures sportives, médiathèque et Cité de l’Ecrit et des Métiers du Livre. Cette ville du Sud-est de la Vienne offre toutes les activités et services nécessaires à une vie de famille locale et dynamique.
L’élan porté par les confinements de 2020 et la généralisation du télétravail ont bénéficié à la ville, déjà entrée dans une phase positive. Pascal Van Haluwyn (Montmorillon Mercure Immobilier), à l’aube de l’été, constatait ainsi que « le redressement a commencé il y a environ deux ans. On a eu une explosion des demandes, qui a été renforcée par le confinement du printemps 2020 ». Un regain du côté des demandes s’est également fait sentir après le confinement d’octobre 2020. Le secteur n’avait pas connu cela depuis au moins quinze ans.
Le Brexit et les contraintes sanitaires ont fait diminuer la demande venue de l’étranger, pourtant friande de résidences secondaires ou de havre de paix pour la retraite. Des Australiens ont en partie pris le relais, et les Français ne sont pas en reste, notamment en provenance du Nord et de région parisienne. Pour Pascal Haluwyn, ce succès est bien compréhensible : Montmorillon est « au carrefour de trois départements, l’Indre, la Haute-Vienne et la Charente. Nous avons la beauté des paysages sauvages : des vallées, des plaines, des bocages, les contreforts du Massif central, des zones naturelles, pas impactées par la pollution ».
Pour l’agent immobilier de Mercure Immobilier, la ruralité de Montmorillon est autant un avantage qu’un inconvénient : « on a souffert d’être loin de toute zone urbaine, dans une période de crise de l’emploi, même si nos villes et villages ont su repenser leur dynamique sociétale. Mais paradoxalement, la demande des clients extérieurs est liée à notre cadre de vie : la nature préservée avec des zones Natura 2000, l’absence de pollution… Cela fait aujourd’hui notre bonheur ! ».
Même si le décès du chef cuisinier Joël Robuchon en 2018 a ralenti projet, l’idée d’implanter un institut culinaire dans la Vienne est toujours d’actualité. Sa fille Sophie Robuchon en a présenté les grandes lignes en octobre 2021. Ce sont ainsi trois sites qui accueilleront le projet : un établissement de formation à proximité du Futuroscope (à Jaunay-Marigny), un centre de formation pour la restauration collecrtive à Grand-Pont (Chasseneuil-du-Poitou), et un hôtel-restaurant haut de gamme à Montmorillon.
Si le projet devrait prendre vie en 2025, c’est d’ores et déjà un atout non négligeable pour l’attractivité touristique de Montmorillon. Et un outil de dynamisme pour la vie économique locale, porteur d’emplois et de futures installations dans le secteur.
Mais en attendant, Montmorillon comme le reste de la Vienne voient se profiler un obstacle à l’horizon : la raréfaction des biens à vendre. Or le moment est porteur pour les vendeurs, avec des prix élevés et des acheteurs qui pour l’instant bénéficient de prêts bancaires attractifs. Alors, pourquoi attendre ?
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