La FNAIM, c’est un syndicat, mais c’est surtout une grande famille. Son rôle est de fédérer les professionnels, pour être plus fort, notamment face aux institutionnels et aux politiques qui ne mesurent pas toujours pleinement les conséquences réelles des grandes lois adoptées sur le logement et l’habitat. On l’a vu avec la loi Alur, la loi Élan ou le DPE, par exemple. Notre rôle, c’est aussi d’accompagner les professionnels, quand ils se lancent ou quand ils rencontrent des difficultés. Et puis, le rôle de la FNAIM, c’est également la formation. Dernièrement, nous avons tenu nos Universités de la formation où plusieurs thématiques étaient abordées au cours de la journée. Sur le plan national, la FNAIM a aussi, bien sûr, un rôle d’information du public.
Les adhérents de la FNAIM se réunissent autour de valeurs fortes. Celle, en premier lieu, du respect du client, de la déontologie du métier et de son éthique. Nos membres sont formés, la FNAIM dispose d’un service juridique et notre objectif à tous, c’est de sécuriser les transactions que nous accompagnons, pour toutes les parties.
Pour ce qui me concerne, j’ai un mandat de représentation. Mon rôle, c’est de représenter les adhérents auprès des institutions régionales et aussi auprès des instances nationales de la FNAIM. L’objectif, c’est de faire remonter les informations et la réalité du terrain ressentie par nos adhérents. Le niveau national peut alors s’en saisir et décider de la bonne action à mener. Le bon exemple, c’est le DPE et l’impact qu’il a sur les propriétaires bailleurs. Certains, dont les biens seront considérés comme des « passoires thermiques » ne pourront plus les louer et n’auront pas forcément les moyens de réaliser les travaux nécessaires. Cela peut conduire à des situations dramatiques. Notre rôle, c’est de tirer le signal d’alarme.
Pour ce qui est du marché de l’immobilier à proprement parler, il est redevenu particulièrement calme depuis la 5e vague de Covid. Avant cette nouvelle vague, on connaissait une réelle pénurie de l’offre. Aujourd’hui, il n’y a pas plus d’offres, mais la demande s’est nettement tassée. On parle beaucoup actuellement de l’influence d’une éventuelle remontée des taux d’intérêt, dans le sillage de l’inflation. Mais il ne faut pas exagérer, il est peu probable que nous revenions à des taux d’intérêt de 5 ou 6 % comme on a pu les connaître à certaines époques. Si les taux remontent légèrement, cela ne va pas fondamentalement changer la donne du marché. Il pourra y avoir un petit retour à la raison, mais pas de grand mouvement à la baisse. Pour résumer : un bien proposé à un prix hors marché ne se vendra plus dans les mois qui viennent et c’est tant mieux.
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