C’est est une protection qui accompagne tous les prêts immobiliers. Elle prend en charge le remboursement du capital restant dû, en cas de décès ou d’invalidité totale de l’emprunteur.
L’assurance décès-invalidité peut s’appliquer à un ou deux emprunteurs, dans le cas où le prêt est souscrit à deux. Le coût de l’assurance, comme la somme garantie, est fonction du pourcentage assuré du prêt par chacun des emprunteurs. Si les deux emprunteurs sont assurés à 100 %, le prêt sera remboursé intégralement en cas de décès de l’un ou de l’autre.
En cas de décès de l’assuré ou d’une invalidité totale et irréversible (invalidité à 100 %), l’assureur prend en charge la totalité du solde du crédit immobilier à la banque.
En cas d’incapacité permanente totale qui empêche l’assuré de travailler (état d’invalidité dépassant 66 %), le remboursement du crédit dépend du contrat souscrit. Il peut s’effectuer par mensualités ou en un seul versement.
En cas d’incapacité permanente (invalidité comprise entre 33 et 66 %) qui n’empêche pas totalement l’assuré de travailler, l’assurance verse un montant mensuel ou un remboursement partiel du prêt.
C’est le médecin conseil de l’assureur qui détermine le niveau d’invalidité. Il est cependant possible de contester sa décision en demandant une contre-expertise.
Lors de la signature du contrat, il faut prendre garde aux motifs d’exclusion qui peuvent être prévus. C’est le cas, par exemple, des décès par suicide. Il se peut également que certaines professions à risque ou la pratique de certaines activités dangereuses, par exemple, soient exclues du champ de couverture.
Aucune loi n’impose de souscrire une assurance décès-invalidité lors de la souscription d’un prêt. Mais, concernant les prêts immobiliers, dans les faits, aucune banque n’accepte un prêt s’il n’est pas accompagné de cette assurance.
Le nantissement est une autre possibilité pour sécuriser son prêt. Il est possible, par exemple, de bloquer sur son assurance-vie la somme correspondant au capital emprunté. 10. L’assurance décès-invalidité, bien sûr, représente un coût qui alourdit le poids de l’emprunt, mais il faut surtout la voir comme une protection de ses proches car, en cas de décès, la famille hérite des dettes de l’assuré.
L’assurance décès-invalidité, bien sûr, représente un coût qui alourdit le poids de l’emprunt, mais il faut surtout la voir comme une protection de ses proches car, en cas de décès, la famille hérite des dettes de l’assuré.
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