Le Maine-et-Loire : un département très dynamique
- Par contributeur
- 10/06/2022
Maître Frédérique Hay Thillier est notaire à Ecouflant près d’Angers depuis 2018. Elle constate une évolution très positive du marché immobilier du Maine-et-Loire et plus particulièrement d’Angers. En une dizaine d’années, la petite ville a bien grandi !
Comment a évolué le marché immobilier du Maine-et-Loire ces dernières années ?
Je suis arrivée dans le département en 2010. A l’époque, nous sortions tout juste de la crise de 2008 et les prix avaient bien baissé, ils ont mis du temps à remonter. A cette période, Angers restait une petite ville de province… Elle est devenue une ville attractive et fait aujourd’hui preuve d’un grand dynamisme !
La crise du Covid-19 a-t-elle été un déclencheur ?
On ne saura jamais comment les choses auraient évolué sans le Covid-19. La crise sanitaire a peut-être accentué cette augmentation des prix mais, ce qui est sûr, c’est que le fort dynamisme que nous connaissons était déjà présent avant. Deux ans avant la crise du Covid-19, le marché était tendu avec très peu de biens pour un grand nombre d’acquéreurs. Aujourd’hui le marché est toujours en pleine expansion, avec des prix qui n’ont cessé d’augmenter depuis.
Quelles sont les solutions pour pallier cette rareté des biens ?
A l’été 2019, Angers a été reclassée en zonage B1. Cela signifie que la ville a été de nouveau éligible au dispositif de défiscalisation sur l’investissement locatif (la loi Pinel). Cela a permis d’accélérer la mise en place de programmes neufs, de proposer des biens à de potentiels investisseurs et de proposer une solution au manque de biens. En effet, la vacance locative était très faible : il était très difficile de louer comme d’acheter !
Le marché immobilier du Maine-et-Loire a-t-il des spécificités ?
Pas vraiment… Nous rencontrons tous les types de profils (des personnes qui reviennent pour la retraite, de jeunes acquéreurs qui s’installent, des mutations, des acquéreurs attirés par la proximité avec l’océan ou la bonne situation de la ville, des investisseurs également) et leurs recherches concernent tous les types de biens. Aujourd’hui, Angers et sa première couronne n’ont plus beaucoup de terrains constructibles, il faut donc accepter de s’excentrer un peu plus si l’on souhaite faire construire.
Quel est le sentiment général aujourd’hui ?
Je constate que les portefeuilles des agences immobilières se sont un peu remplumés et que, même si le marché est toujours tendu, il l’est cependant un peu moins qu’il y a quelques mois. Malgré tout, les acheteurs ont encore aujourd’hui des difficultés à trouver et tous les types de biens sont concernés !
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