De septembre à novembre 2023 le marché immobilier se trouvait dans une situation de blocage quasi-complet du fait, en particulier, des banques qui ne prêtaient presque plus. Les choses se sont un peu améliorées en décembre et janvier, avant de se durcir de nouveau ensuite. Et puis, depuis avril, à la faveur du printemps, l’activité reprend, mais plus faiblement que les professionnels l’avaient espéré.
Les transactions concernent surtout des achats-reventes. Les acquéreurs sont encore un peu frileux pour les biens à gros budgets, au-delà des 600 000 €. En revanche, les investisseurs ont tendance à revenir un peu, alors qu’ils étaient quasiment absents du marché. Ils se positionnent sur des studios, F1 ou F2 pour les mettre en location. Il s’agit souvent d’un complément de retraite. Comme le dispositif Pinel arrive à son terme à la fin de l’année, les acheteurs se reportent sur l’investissement meublé ou sur la location saisonnière via Airbnb. On a aussi de plus en plus de demandes sur des biens plus grands, qui seront loués en colocation. On recherche, alors, trois ou quatre chambres pour des étudiants et un espace commun.
Nous constatons une baisse moyenne de l’ordre de 3 à 5 %. Mais elle peut être beaucoup plus importante pour certains biens. Les immeubles des années 60 ou 70, avec des charges très importantes et de mauvais DPE souffrent beaucoup plus. Mais pour la maison en bon état, avec ses trois chambres et un peu de jardin, les prix restent élevés. Nous manquons de biens de ce type. Dernièrement, nous avons vendu une maison charmante et en parfait état, de 115 m2 avec 800 m2 de jardin pour 480 000 €.
Les indicateurs sont au vert. Les taux sont revenus à des niveaux acceptables, entre 3,60 et 3,80 % et les banques jouent le jeu. Actuellement, nous réalisons beaucoup d’estimations, ce qui nous laisse espérer que des biens vont bientôt arriver sur le marché. En revanche, le climat international, l’actualité politique et sociale et même la météo capricieuse font que les gens ont encore un peu la tête ailleurs. Mais un sursaut devrait se faire sentir à la rentrée de septembre.
Nous voyons actuellement beaucoup d’acquéreurs qui recherchent un appartement à acheter pour un enfant engagé dans des études longues, médecine, par exemple. Plutôt que de louer, le calcul est d’acheter et de profiter du temps des études pour rentabiliser l’investissement.
On trouve de beaux appartements à Saint-Cyr, mais aussi Paul-Bert ou Saint-Symphorien. Ils sont au calme, mais permettent un accès très facile à la ville, via la pont de fil.
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