Nous ressentons actuellement une légère embellie, mais cela reste fragile. Ce n’est, pour le moment, qu’un frémissement car l’activité, globalement, demeure très calme.
Les critères sont toujours les mêmes pour nos acheteurs : des biens d’exception qui ne souffrent d’aucune nuisance, ni visuelle ni sonore, sans voisins, de la vieille pierre mais sans travaux. L’essentiel de la demande concerne le secteur rural, des manoirs, des petits châteaux, des maisons d’exception entièrement rénovées… Il faut du cachet, une âme, une histoire et un très bel environnement.
Nous constatons plutôt une raréfaction des biens d’exception. On en trouve encore beaucoup en Sologne, mais dans des secteurs très prisés comme la vallée de la Cisse ou le triangle d’or entre Mont-près-Chambord, Celettes et Cheverny, il y sont peu nombreux. Les vendeurs se disent que le moment n’est pas propice à la vente. De plus, les propriétaires qui vendent leur bien aujourd’hui continuent à le mettre en vente au même prix que dans la période post-covid sans tenir compte de l’évolution du marché.
Nous avons beaucoup de demandes entre 600 et 900 000 €. Le panier moyen se situe autour des 800 000 €. Pour ce prix, on peut acquérir une maison de caractère, un petit manoir ou une villa d’exception de 300 à 350 m2, six chambres et quatre salles de bain, avec deux à trois hectares de terres. Pour un château ou un beau manoir, on dépasse le million. Pour ce type de biens, au prix de vente, il faut ajouter les frais d’entretiens qui peuvent être assez lourds. Avant la vente, nous fournissons à l’acquéreur un prévisionnel du coût de fonctionnement de la propriété.
Les acquéreurs parisiens constituent la moitié de la clientèle environ. Ils ont, en général, plus de 50 ans et disposent d’un capital qu’ils veulent investir dans la pierre. Ils cherchent une résidence secondaire pour les week-ends et les vacances et veulent pouvoir accueillir leur famille. Très souvent, l’opération se fait avec un financement comptant.
Nous avons aussi beaucoup de demandes de personnes qui recherchent une maison pour la transformer en gîtes et la louer quand ils ne sont pas présents. Le critère important, c’est de se situer à moins de 2 heures 30 de Paris.
L’immobilier de prestige à Blois concerne en priorité une clientèle locale. Le prix au mètre carré est assez stable dans la ville, autour de 2 200 à 2 300 €/m2 pour les beaux biens. Dans les quartiers prisés, comme celui des Écoles, on peut acquérir une belle maison bourgeoise de 200 m2 habitables avec un petit jardin et une belle vue sur la Loire pour 400 à 500 000 €. Cela reste accessible pour un bien haut de gamme.
Vous serez notifié par mail lorsque de nouvelles annonces correspondront à vos critères de recherche.