A partir du 1er janvier 2025, nous serons confrontés à une interdiction de location pour les logements avec une étiquette G. Rappelons d’ailleurs qu’à partir du 1er janvier 2028, tous les logements classés F et G ne pourront plus être loués et qu’il en sera de même pour les logements classés E à partir du 1er janvier 2034. Certains propriétaires-bailleurs attendent un report de ce calendrier et repoussent ainsi leurs travaux. Mais, pour le moment, rien n’indique que ce timing sera modifié.
A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés en E devront faire l’objet d’un audit énergétique au moment de leur vente. C’était déjà le cas pour les logements en F et G depuis le 1er avril 2023. C’est une étape très importante puisque les logements classés E, F ou G représentent environ 40 % du parc immobilier français.
Un DPE, c’est un constat à un instant précis de la situation énergétique d’un bâtiment. Le diagnostiqueur constate quels sont les matériaux utilisés, comment le bâtiment est orienté et comment est utilisée l’énergie dont les habitants ont besoin. Mais il ne peut pas entreprendre de démontage pour aller voir comment les matériaux ont été installés, par exemple. L’audit reprend cette base, mais il va beaucoup plus loin. L’idée est de lister toutes les pathologies du bâtiment, liées à des problèmes d’humidité ou des problèmes structurels. Ensuite, le but est de proposer des scénarios de travaux qui vont permettre de sortir de l’état de passoire énergétique et d’arriver, a minima, à la classe B (hors cas exceptionnel).
C’est souvent, en effet, comme cela que l’audit est considéré. Mais c’est une erreur. Oui, c’est une charge en plus. Un audit coûte, en moyenne, entre 500 et 600 €. Mais l’audit énergétique est surtout la porte d’entrée pour pouvoir bénéficier des aides de MaPrimeRénov’. Sans lui, il sera impossible de monter un dossier. Et puis, l’audit donne une vision précise des travaux à réaliser et des montants qu’ils vont représenter. Il chiffre aussi précisément les aides auxquelles le propriétaire peut prétendre. Il faut donc le voir, avant tout, comme un outil très utile et une véritable aide à la vente.
La performance énergétique est calculée en fonction de l’énergie consommée par rapport au nombre de mètres carrés du logement. Auparavant, donc, un chauffe-eau de 100 litres installé dans un logement de 25 m2 pesait deux fois plus que dans un logement de 50 m2. Pour réparer cette injustice, les seuils des classes énergétiques ont été modifiées pour les logements de moins de 40 m2. Cela a permis à beaucoup de petits appartements de remonter d’une note.
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