Il reste dynamique même si les volumes de transactions sont plus faibles que ce que l’on a pu connaître l’année dernière. Cela est dû, bien sûr, à la conjoncture actuelle et principalement à la hausse des taux d’intérêt, couplée à des prix qui ne baissent pas. Mais le marché reste tendu sur Angers. Il y a peu de biens disponibles et ils partent quand même assez vite.
Sur cette activité, les banques sont de plus en plus exigeantes, surtout en hôtellerie et restauration. Aujourd’hui, elles demandent souvent 40 % d’apport pour boucler le financement. Avant, on était plutôt à 20 %. Et elles regardent de plus en plus les CV des acquéreurs, qui doivent justifier d’une vraie expérience. Sinon, même avec 60 % d’apport, difficile d’obtenir un financement. Mais il y a toujours une forte demande sur Angers, surtout dans l’hyper-centre. Des franchises d’enseignes nationales mais aussi de nombreux indépendants veulent s’installer dans ce que l’on appelle « le carré », délimité par les trois boulevards et la Maine.
C’est un marché sur lequel nous avons un peu plus d’offres. Beaucoup d’immeubles de bureaux se sont construits ces dernières années. En centre-ville, le quartier de la gare se développe bien. Saint-Serge progresse aussi. Il est demandé pour les bureaux et des commerces s’y installent aussi.
Les surfaces de commerce de 80 à 120 m2 sont très demandées et de plus en plus rares. Nous avons aussi une demande sur de plus grandes surfaces, autour de 250 m2, pour des superettes, par exemple. Elles sont, elles-aussi, difficiles à trouver. En immobilier de bureaux, Saint-Barthélemy d’Anjou reste en pôle position. Mais Avrillé commence à être également très demandée et Beaucouzé est de plus en plus recherchée. Des communes comme Saint-Sylvain et Ecouflant qui n’étaient pas très prisées, commencent à se développer.
Les prix se maintiennent à des niveaux élevés. Aujourd’hui, pour des bureaux, il faut compter autour des 2 000 € du mètre carré dans de l’ancien. En brut de béton, les prix se situent entre 2 400 et 2 700 € le mètre carré. Pour ce qui est des fonds de commerce, les négociations sont plus ardues. La hausse des taux d’intérêt rend le taux d’effort plus important pour les acquéreurs. Cela se joue sur 10 à 15 % du prix.
De grandes enseignes nationales qui ne regardaient pas Angers il y a trois ou quatre ans, veulent désormais s’y installer. La ville arrive en premier dans les demandes des marques qui visent le grand ouest, avant Tours ou Le Mans, par exemple. L’attractivité de la ville, notamment grâce au tramway, ne cesse de progresser et ce malgré des niveaux de prix élevés. Nous avons, également des demandes de surfaces de plus de 3 000 m2 pour des écoles qui veulent ouvrir un campus ici.
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