Comme à peu près partout en France, l’immobilier neuf, en collectif comme en maison individuelle, est en grande difficulté. Il n’y a que deux programmes en commercialisation actuellement et pas de travaux en cours. Les coûts de construction font monter les prix de vente et rendent la rentabilité locative assez compliquée.
Rien d’étonnant, donc, à ce que les investisseurs se tournent en priorité sur l’existant. Plusieurs types d’investissements sont possibles. Le premier, le plus simple, c’est l’achat d’un appartement, souvent un studio ou un T2, disposant d’un DPE correct (ni F ni G) que l’on va pouvoir mettre en location très rapidement et confier sa gestion locative à une agence immobilière. L’essentiel des biens disponibles se situent dans les secteurs de Blois et de Vendôme. Dans un cas comme dans l’autre, le ticket d’entrée sur le marché se situe aux alentours des 50 000 €. Des biens qui peuvent se louer, selon l’état et la localisation, entre 350 et 400 €/mois. Ce qui nous donne une rentabilité brute comprise entre 8 et 9 % par an.
On peut aussi se tourner vers une plus grande surface et choisir de proposer son bien en colocation. Une chambre en ville peut se louer aux alentours des 400 €/mois. Avec un appartement comprenant quatre chambres, on peut obtenir un revenu locatif de 19 200 € par an. Avec un prix moyen du m2 aux alentours de 1 850 €, on peut espérer acquérir un appartement d’une centaine de mètres pour 200 000 € environ. Cela entraîne une rentabilité brute théorique de 9,5 % environ. Mais, il faut compter, tout de même, avec les aléas de la colocation.
Une autre option consiste, a contrario, à faire l’acquisition d’un bien nécessitant des travaux ou mal classé en DPE. En Loir-et-Cher, comme partout en France, ces biens sont ceux qui font l’objet des plus fortes négociations. Ils peuvent se vendre, finalement avec une décote de 15 à 20 % par rapport au prix affiché. Et, de surcroît, ils permettent de mobiliser des aides comme le PTZ et, donc, de viser un investissement plus conséquent.
Si vous disposez d’un budget à six chiffres, pourquoi ne pas viser l’étage de dessus ? Par exemple en recherchant un immeuble de rapport à rénover et à diviser en plusieurs appartements ? Ancien commerce ou bureau d’artisan, ce type de bien peut se négocier entre 150 000 et 250 000 € selon l’état et la localisation. Des immeubles plus imposants, destinés à l’habitation et nécessitant moins de travaux et situés au centre de Blois ou de Vendôme peuvent dépasser la barre des 300 000 €.
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