Comme dans de nombreux départements de région Centre Val de Loire, le Loir-et-Cher bénéficie d’une dynamique post-confinement intéressante. Des biens de plus en plus rares et une clientèle d’acquéreurs élargie accélèrent le rythme du marché.de plus en plus rares et une clientèle d’acquéreurs élargie accélèrent le rythme du marché.
Il y a plus de demandes que de biens disponibles !
A Blois, Valérie Boudry n’en revient pas, elle qui a développé son agence Bourse de l’Immobilier ces derniers mois en embauchant deux personnes supplémentaires. Le diagnostic est le même dans le vendômois : « chaque période de confinement amène de gros mois de travail ensuite, même si nous avons démarré 2021 sur un rythme de croisière un peu moins effréné qu’en 2020 » décrit Douglas Hanna (Stéphane Plaza Immobilier).
Suite aux confinements 2020, certaines demandes évoluent. Les confinés en appartement s’orientent bien sûr vers des biens ayant un extérieur, pour pouvoir prendre l’air si nous étions de nouveau contraints de rester à domicile. Mais ce n’est pas tout : « on nous demande souvent trois chambres, et un bureau avec une bonne connexion internet, car le télétravail devient vraiment une habitude » constate ainsi Valérie Boudry.
La demande de maisons est donc très présente, mais avec ces nouveaux critères. Qu’ils soient originaires du 41 ou de région parisienne, les candidats à l’achat s’intéressent ainsi à tous les villages qui entourent Blois ou Vendôme par exemple, les communes limitrophes de ces deux villes étant les plus demandées.
A Vendôme, Douglas Hanna constate d’ailleurs une certaine sectorisation de la demande : « lorsque les clients parisiens viennent pour une résidence principale, ils choisissent Vendôme. S’ils veulent une maison de campagne, ils vont s’intéresser aux communes dans un rayon de quinze minutes autour de la gare TGV Vendôme-Villiers-sur-Loire ».
En Vendômois, habituellement nous avons 5% à 7% de nos clients qui viennent de région parisienne, en ce début 2021 nous sommes à 10-15%.
En Vendômois, Douglas Hanna fait le constat suivant : « habituellement nous avons 5% à 7% de nos clients qui viennent de région parisienne, en ce début 2021 nous sommes à 10-15% ».
Cette arrivée plus marquante de la clientèle d’Ile-de-France en Loir-et-Cher tend à distinguer deux types de biens : les appartements et maisons qui seront accessibles aux primo-accédants et acquéreurs locaux, et les logements dont le prix les réservera d’office à une clientèle francilienne, au pouvoir d’achat plus important. Un couple ou une famille vendômoise pourra trouver un logement entre 100 et 200 000 euros sur Vendôme et ses communes limitrophes. Une famille parisienne ayant revendu son habitation dans la capitale aura souvent plus de 500 000 euros à investir, dans une demeure aux prestations logiquement supérieures.
Il reste maintenant à voir si ces tendances nées en 2020 se poursuivront tout au long de l’année 2021, ou si elles s’essouffleront au fil des mois…
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