La douceur de l’Anjou est propice à la résidence secondaire. Les résidences secondaires dans le Maine-et-Loire sont ainsi nombreuses, et le marché dynamique. Entre cours d’eau et campagne, le calme est recherché. Du côté d’Angers, « si le marché n’est pas très important, les villages en bord de Loire où le temps s’arrête attirent les candidats, dépeint Benjamin Gauthier, directeur général de l’agence Nicole Joubert. Il n’y a pas beaucoup d’offres et les biens partent très vite. Nous n’avons jamais autant vendu. »
Entre Angers et Saumur, l’attrait des petits villages se confirme autour de Bouchemaine, Les Ponts-de-Cé, et plus loin, Le Thoureil et Gennes. « Ces villages ont pour avantage de ne pas être loin d’Angers, à 15 minutes. On y est au calme, avec toutes les commodités et commerces nécessaires. C’est assez séduisant. Même dans un village de 500 habitants, on trouve des commerces et des écoles dans ce secteur ! », souligne Benjamin Gauthier.
Ce sont souvent d’anciens Angevins qui achètent une maison comme pied-à-terre, ou pour retrouver leur famille et profiter de leur ancien cadre de vie. « Au Sud-est d’Angers, en bord de Loire, des retraités qui habitent Nantes ont acheté une vieille maison pour se rapprocher de leur famille. Ils sont dans un petit village, Saint-Jean des Mauvrets, avec toutes les commodités. Les gens veulent du confort, du cachet et un beau jardin ». Ils cherchent aussi l’isolement, comme ce couple de Parisiens qui vient d’acheter une maison contemporaine de 150 mètres carrés avec jardin, piscine et bois pour 400.000 euros. Ils sont dans un hameau, mais à 15 minutes au nord-est d’Angers.
Les budgets de résidence secondaire tournent plus généralement autour de 250 à 300.000 euros dans le secteur. Benjamin Gauthier conseille de cibler la 2ème ou 3ème couronne d’Angers, ces villages charmants de l’Anjou, plus accessibles que la ville-centre et ses environs.
A Angers, il reste quelques grands appartements en duplex ou triplex de 150-190m2. Mais le marché est pris d’assaut par la demande en résidence principale. « L’acheteur de résidence secondaire doit être plus patient, car le marché de la résidence principale le met en concurrence. Il vaut mieux prendre son temps pour trouver », prévient le directeur du groupe Nicole Joubert.
En suivant la Loire, entre Saumur et Chinon, le marché des résidences secondaires est bien plus dense. « Il atteint 50% de notre marché l’été, et 30 % en moyenne annuelle, énonce Arnaud-Nicolas Planchon, directeur de l’agence Citya Cadre Noir à Saumur. Il s’agit principalement de la résidence secondaire pour des Franciliens mais aussi quelques Belges et Allemands. Nous n’avons pratiquement plus d’Anglais. L’effet Covid perdure. Il y a encore beaucoup de gens qui ne veulent plus vivre toute l’année en région parisienne. »
Le choix de la campagne en secondaire se confirme. Toutefois ce choix est de plus en plus destiné à devenir du principal à plus long terme. Citya Cadre Noir à Saumur et Citya Planchon à Chinon, dirigées par Arnaud-Nicolas Planchon, se concentrent sur « des belles maisons atypiques, de charme, entre 200 et 700.000 euros pour des gens amoureux du patrimoine d’ici. »
A Montsoreau, au bord de Loire, une petite maison atypique se vend entre 200 et 250.000 euros. « L’Anjou et la Touraine Sud sont très demandés, confirme le gérant. Saumur et Chinon sont deux villes de taille moyenne idéales. Les belles maisons en pierre de tuffeaux et poutres partent vite. Il suffit de 15 jours à la vente. « Arnaud-Nicolas Planchon note par ailleurs que beaucoup « d’Angevins ou de Nantais reviennent sur Saumur. Il reste des offres avec des bâtiments anciens. Et la banlieue de Saumur reste plus intéressante au niveau prix qu’Angers ou Doué La Fontaine. » Pour une grande maison avec travaux, cela tourne autour de 1500 à 1600 euros du mètre carré. Et pour le même bien sans travaux, comptez autour de 2000 euros du mètre carré.
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