C’est évidemment une tendance lourde dans les constructions neuves actuelles : l’intégration de l’aspect environnemental dès la conception du projet. Bien entendu, ce mouvement est fortement accentué par la législation, qui est de plus en plus stricte sur le sujet. La nouvelle norme RE2020, qui s’applique à toutes les constructions neuves depuis le 1er janvier 2022 et qui se durcit au fil des années, vise à la neutralité carbone du secteur du bâtiment à l’horizon 2050. Elle implique des normes extrêmement strictes tant dans le choix des matériaux que des techniques de construction.
Côté matériaux, c’est tout un monde qui change. Le béton, qui reste le matériau dominant, commence à faire sa révolution et devient de moins en moins énergivore. Mais on voit aussi apparaître et monter en puissance de nouveaux matériaux, utilisés seuls ou associés à d’autres, comme le bois, la terre crue ou la paille. Ils permettent de réduire considérablement l’impact environnemental des constructions et offrent, en plus, des performances énergétiques souvent assez remarquables.
Poussés par la réglementation, les constructeurs cherchent à diminuer au maximum la consommation énergétique des maisons neuves en privilégiant les énergies les moins carbonées. Dans les maisons neuves, on choisit donc couramment d’installer des pompes à chaleur à air ou géothermiques qui réduisent grandement la consommation d’énergie. Cela se traduit aussi par une réelle réflexion sur ce que l’on appelle le « confort d’été », autrement dit, la gestion de la chaleur lors des épisodes de canicule. Sans oublier les études sur la circulation de l’air dans les habitations qui trouvent des applications concrètes dans les maisons neuves.
Mais, en plus de dépenser le moins d’énergie possible, les maisons en produisent désormais de plus en plus. Dans beaucoup de chantiers, quand cela est possible, on intègre la pose de panneaux solaires pour produire une partie de l’énergie nécessaire. Les récupérateurs d’eau, également, s’imposent de plus en plus fréquemment dans les projets. La généralisation de tous ces équipements réduit l’impact global du logement dans les émissions des gaz à effet de serre. Plus courants, ils deviennent aussi moins onéreux et peuvent donc intéresser une population de plus en plus large.
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