De plus en plus, elle est partout et pour des fonctionnalités toujours plus bluffantes. La technologie s’est invitée dans les maisons récentes et n’est pas prête d’en ressortir. Oublié le terme un peu désuet de « domotique ». On parle aujourd’hui de « smart home » ou « Maison intelligente », en bon français.
En fait, dans la maison, on va chercher à créer un environnement de confort et de sécurité adapté aux besoins des habitants, intelligent et pilotable à distance. Ce ne sont pas des gadgets placés ici ou là dans la maison. C’est un véritable écosystème qui régit chacune des pièces et qui s’adapte en fonction des habitants. Tout cela fonctionne à partir de capteurs installés à différents endroits de la maison qui agissent sur les systèmes liés au confort intérieur, chauffage, éclairage, ouvertures… Il est possible de paramétrer ses préférences et de les piloter à distance via une application sur son smartphone. Mais, puisqu’elle est intelligente, la maison peut aussi apprendre et adapter les constantes en anticipant vos besoins.
Mais la smart home n’est pas seulement conçue pour votre confort. Elle a également pour fonction de vous faire réaliser des économies. Pas de chauffage, de climatisation ou d’éclairage inutile, des appareils électriques qui ne s’allument que quand on en a besoin… Tout cela diminue encore des factures déjà réduites au maximum grâce aux performances énergétiques globales de la maison.
Enfin, la technologie est aussi la garante de votre sécurité. Les fermetures de la maison, mais aussi les équipements intérieurs savent vous reconnaître. Et, s’ils ne vous reconnaissent pas, ils peuvent agir en conséquence.
Naturellement, toutes les maisons neuves ne sont pas encore arrivées à ce niveau de sophistication. Mais la tendance est lourde et un ou plusieurs de ces équipements s’intègrent de plus en plus fréquemment dans les nouveaux chantiers.
Mais l’IA n’est pas la seule source d’innovation dans nos maisons neuves. Dans son architecture et son aspect extérieur aussi, elles changent aussi. La grande tendance, c’est l’ouverture vers l’extérieur et, au-delà, l’intégration de la maison dans son environnement. L’idée c’est, par exemple, de choisir l’emplacement et la taille des fenêtres en fonction de ce qui entoure la maison. Selon l’exposition et de la présence d’obstacles ou de protections naturelles, cela permet d’optimiser les apports de lumière, mais aussi de limiter l’impact du froid en hiver et, surtout, de la chaleur en été.
A l’intérieur, l’heure est à la modularité et aux espaces évolutifs. Si les volumes restent bien marqués entre les parties jour et les parties nuit, l’espace s’organise plus en termes de fonctions au sein de chacun de ces espaces. Par faute de place ou manque de budget, il est souvent nécessaire de faire des choix lors de la réalisation des plans. Ainsi, dans le salon, plusieurs fonctions pourront être réunies, « détente », « réception » ou « jeu ». Il suffira pour cela de sortir les éléments associés de leurs rangements dédiés. Corollaire de cette tendance, les espaces dans les maisons neuves se font de plus en plus souvent épurés et fonctionnels.
Les constructions récentes sont également de plus en plus évolutives. Certaines cloisons peuvent apparaître ou disparaître, quand le besoin s’en fait sentir, pour créer une nouvelle chambre, un bureau ou, au contraire, gagner de la place sur la pièce commune.
La maison neuve est à la pointe de l’innovation en matière d’habitat. C’est elle, avec la construction de logements collectifs, qui fait évoluer les pratiques dans le bâtiment, lequel est un des secteurs économiques les plus énergivores. Une raison de plus pour laquelle la crise actuelle dans laquelle est plongée le secteur n’est pas une bonne nouvelle.
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