Océlor, c’est l’Observatoire du logement neuf en région Centre-Val de Loire. Il présentait, le 23 mai dernier, le bilan de l’année 2021. Un baromètre essentiel pour comprendre les enjeux de l’immobilier neuf, en région Centre comme ailleurs. Car les problématiques sont clairement nationales.
Un baromètre pour le marché du neuf
Océlor est un organisme créé en 2008 par la Fédération des promoteurs immobiliers et l’Union des aménageurs (professionnels qui réalisent des lotissements). L’observatoire couvre donc les secteurs de la maison individuelle et du logement collectif. Son rôle est de piloter le marché du logement professionnel privé, en apportant des éléments de contexte à tous ses membres. Il donne aussi des informations régulières et chiffrées. L’ensemble des marques de promoteurs et d’aménageurs sont adhérentes, ainsi que les métropoles de Tours, Orléans et Chartres. On y trouve aussi de très nombreux partenaires qui gravitent autour du monde de l’immobilier.
L’étude dont il est question ici, est donc réalisée à partir des données recueillies auprès des membres tout au long de l’année. Elle inclut l’ensemble des programmes réalisés par les membres d’Océlor.
Le nombre des logements autorisés et celui des logements commencés sont des indicateurs essentiels. Sur l’ensemble du territoire national, la reprise après la crise du covid, s’est traduite par une forte hausse du nombre des logements autorisés. Et ce, dès le mois de mars 2021. Une augmentation qui s’est poursuivie jusqu’au premier trimestre 2022. Là, le nombre des autorisations est revenu à ses plus hauts historiques (autour de 500 000). Le mouvement commence selon la même tendance pour les logements commencés, mais la courbe se tasse à partir du début de l’année 2022. Indéniablement, il faut voir là un effet de la mise en application de la norme RE 2020, qui impose des normes augmentant le coût de la construction, au premier janvier 2022.
La région Centre-Val de Loire est parmi celles qui profitent le plus de cette augmentation des autorisations (+53 % en un an). Une hausse en grande partie due aux logements collectifs et en résidence, qui explosent littéralement (+91 %). Une tendance que l’on retrouve au niveau des logements commencés, mais à un niveau plus faible (+22 %). Les pénuries de matières premières et les coûts de construction ont freiné les mises en chantier.
Pour alimenter le marché de l’immobilier neuf, bien sûr, il faut des terrains. Sur ce secteur, la situation est assez critique. Les ventes de terrains sont réparties en 2021 dans la région Centre-Val de Loire (+12 %). Le problème, c’est que le nombre de lots mis en vente, lui, n’a pas suivi. Du coup, on se retrouve avec un stock de terrains disponibles qui ne correspond même pas à une année de vente théorique. L’offre commerciale de lot à chuté de près de 30 % en un an pour atteindre son plus bas historique. Sans surprise, le rapport indique que l’essentiel de l’offre de terrains se situe en zone C (les zones les moins tendues) et que les prix des parcelles varient du simple au double entre les zones B1 (villes préfectures) et C (secteur rural).
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