Quelles sont les propositions des différents candidats à la présidentielle concernant les passoires thermiques ? C’est LE grand sujet qui a agité le monde de l’immobilier en 2021. Petit tour d’horizon de l’échiquier politique sur la loi dite « Climat et résilience » qui a imposé un calendrier très strict pour mettre fin à ces « passoires thermiques ». Rappelons que, dès 2025, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location.
Marine Le Pen est la seule candidate a avoir clairement exprimé son opposition à cette mesure. Elle estime que « bannir 2,5 millions de logements du parc locatif pour des raisons énergétiques est un contre-sens ». Elle préconise de baisser la TVA sur l’énergie de 20 à 5,5 %. Cela pour aider les familles à financer les aménagements de leur logement.
A gauche (candidat écologiste inclus), l’accent est mis en priorité sur la question du financement des travaux de rénovation énergétique. Pour Yannick Jadot, l’ambition est de « réduire de moitié la facture énergétique des logements. » Concrètement, cela devrait passer par la création d’un « vaste service public décentralisé chargé de mettre en œuvre un plan massif de rénovation des logements et bâtiments ». Le candidat écologiste entend y consacrer 10 milliards d’euros par an. Le programme annonce la rénovation des cinq millions de passoires thermiques françaises dans les 10 ans. Pour cela, il prévoit à l’avancée complète des travaux pour les ménages modestes et l’obligation de rénovation des locations.
Anne Hidalgo, candidate socialiste propose, elle, la mise en place d’une « prime climat à la pierre » pour aider les ménages à financer les travaux d’économie d’énergie. Elle promet le zéro avance de trésorerie pour les propriétaires au moment des travaux. Cela grâce à un préfinancement public couvrant jusqu’à 100 % des coûts de rénovation thermique et d’acquisition des équipements.
Fabien Roussel, candidat communiste, met en avant une mesure du même esprit. Il s’agit de la mise en place d’une obligation de rénovation énergétique des logements d’ici à 2040 et de rénovation globale des passoires thermiques d’ici à 2030. Là encore, cela s’entend sans reste à charge pour les plus modestes. L’enveloppe s’élève à 10 milliards par an.
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