Est-ce la proximité de la côte, plus attractive ? Toujours est-il que le marché des résidences secondaires dans les Deux-Sèvres est peu dynamique. Les prix y restent donc raisonnables. Le marais poitevin vous tend les bras !
Du côté de Niort, pas grand-chose à signaler. Il faut s’éloigner un peu, au sud-est, du côté de Melle et Chef-Boutonne, ou à bien à l’ouest, du côté de Coulon et d’Epannes, pour trouver des résidences secondaires. La campagne niortaise vers Epannes attire environ 10% d’acheteurs de résidences secondaires.
Pour Jérémy Leblond, associé-gérant qui a ouvert l’agence du Château à Epannes il y a un an avec sa femme Natalie, l’avantage du secteur réside dans la proximité avec Niort et La Rochelle. « Cette clientèle est constituée principalement de personnes qui travaillent à Niort et La Rochelle. Notre position est centrale entre ces deux villes. Ou bien des personnes âgées et retraitées qui ont leurs enfants qui travaillent sur Niort, et prennent un pied-à-terre pour se rapprocher d’eux. »
La proximité de l’océan Atlantique à 30 minutes, et celle du Marais Poitevin attirent aussi. « Mais nous n’avons plus grand-chose en stock, avoue Jérémy Leblond. Tout s’est vendu ces derniers mois. Le peu que nous avons se vend tout de suite. Il nous reste surtout des maisons de ville, peu de jardins. » Récemment, l’agence a vendu en milieu rural, à La Foye-Monjault, une résidence secondaire à des Rochelais, qui cherchaient à fuir la cohue de leur ville l’été pour être tranquilles avec leurs ados. Prix de vente : 125.000 euros pour deux maisons de 65 et 130 m², dont une à restaurer, avec 1500 m² de terrain.
Non loin de là, à Doeuil-sur-le-Mignon, en Charente-Maritime, l’agence a vendu à deux retraités du Cantal une maison de 115 m2, 3 chambres et un grand garage, pour 148.000 euros. Une maison qui leur servira de pied-à-terre pour voir leur fille résidant à quelques kilomètres, à Mauzé-sur-le-Mignon.
Nouvelle tendance : il arrive que des résidences secondaires deviennent principales. A Val-du-Mignon, dans un lieu-dit perdu, des Rochelais retraités ont fait le choix de finalement y habiter à l’année. C’est la fibre optique qui les a convaincus d’y élire définitivement domicile ! « La fibre optique représente un argument de vente pour nous. Les lieux-dits les plus reculés sont petit à petit fibrés et connectés. »
Le budget médian dans le secteur reste relativement peu élevé, il se situe à 160.000 euros. « En-dessous, cela se vend très vite », prévient Jérémy Leblond. En revanche, il ne trouve pas beaucoup d’acquéreurs au-dessus de 200.000 euros pour une résidence secondaire. Les portefeuilles ne sont pas parisiens ici.
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