location Poitiers Vienne

Quelle location à Poitiers en 2024 ?

Trouver une location à Poitiers en 2024

Trouver une location à Poitiers et dans la Vienne en 2024 peut-être parfois un peu difficile. Le marché n’est pas saturé, mais la tension augmente.

Quel est l’état de la location à Poitiers en 2024 ? Dans le département de la Vienne, la moyenne des loyers se situe à 11 €/m2/mois (source, Fnaim mars 2024). Un tarif qui est essentiellement le reflet du marché de l’agglomération Grand Poitiers, où se concentre l’essentiel du marché. A Chauvigny, Châtellerault ou Loudun, on se situe plutôt aux alentours des 9 €/m2/mois, mais le nombre de biens à louer disponibles est vraiment très faible. 

A Poitiers, le loyer moyen s’établit à 11,5 €/m2/mois environ. C’est un peu plus pour les appartements et un peu moins pour les maisons, qui sont rares sur le marché. 

Selon les chiffres de la Fnaim, les loyers poitevins sont en progression de 0,7 % sur un an. Mais la hausse atteint les 9,2 % sur cinq ans. Pas d’emballement comparable à ce que l’on peut connaître dans certaines villes de France, comme à Angers, par exemple (lire ci-dessous). Pour autant, le marché locatif est tout de même plus tendu qu’il y a deux ans, avec une demande en hausse et une offre qui ne progresse pas. A la période où les étudiants cherchent à se loger, entre mai à septembre, le marché peut même se tendre assez nettement. 

Pour un studio dans le centre de Poitiers, il faut compter environ 400 €. On peut descendre aux alentours des 350 €/mois en s’éloignant un peu. Plus rares, les T3 dépassent souvent les 600 €/mois tandis que les plus grandes surfaces approchent ou dépassent même la barre des 1 000 €/mois dans le cœur de ville.

Et dans le Maine-et-Loire ?

Dans le département du Maine-et-Loire, en dehors de la ville préfecture, le marché locatif est plutôt calme. Si on y retrouve les tendances nationales d’une demande plus dynamique que l’offre, on est loin d’une situation de saturation. Les prix oscillent entre 9 €/m2/mois à Saumur et 11 € à Cholet. Cette dernière est boostée par sa proximité avec Nantes et la façade atlantique, particulièrement attractive ces dernières années. 

A Angers, les choses sont différentes. Notons d’abord que l’agglomération concentre environ les trois-quarts du marché départemental. Au-delà de cela, Angers est une des villes symboles de l’explosion de l’immobilier au sortir de la crise du Covid. Bonne liaison avec la capitale, proximité de la façade atlantique, excellente qualité de vie, attractivité économique, dynamisme culturel, forte population étudiante… Les critères sont nombreux et connus qui ont fait de Angers une des cités les plus en vue de ces dernières années. 

Les prix de l’immobilier, à la transaction, ont progressé de plus de 60 % en cinq ans. Ils ont entraîné avec eux les prix des loyers qui ont bondi de 21,1 % au cours de la même période. La montée brutale des taux d’intérêt qui a suivi, en 2022 et 2023, a entraîné un blocage du marché de la transaction, avec des ventes en très forte baisse. Mais les prix à la location, eux, restent tirés vers le haut par un déséquilibre de plus en plus fort entre l’offre et la demande. 

Aujourd’hui, les loyers à Angers s’apparentent à ce que l’on peut rencontrer à Tours, par exemple, avec une moyenne au mètre carré qui se situe entre 11,5 et 12 €/mois. Pour un studio dans le centre-ville, difficile de trouver en dessous des 400 €. La facture peut même s’envoler bien plus haut. Un joli studio, au-delà des 25 m2, bien situé, peut se louer jusqu’à 650 €/mois. Les T3 se situent généralement sous la barre des 1 000 €/mois et plutôt dans la fourchette basse si la surface ne dépasse pas 45 m2. Quant aux plus grandes surfaces, T4 et T5, elles sont comme partout, nettement plus rares. Certaines se louent meublées, pour des colocations étudiantes, souvent entre 1 800 et 2 000 €/mois pour quatre chambres. 

Des marchés liés

Les situations sont bien différentes selon les villes de France et cette disparité se retrouve dans nos régions. Mais la tendance est la même sur tout le territoire. Un marché de la transaction qui tousse, c’est un marché locatif qui s’échauffe. Moins de biens disponibles, plus de dossiers sur chaque annonce et des prix orientés à la hausse…