Ne cherchez pas du côté de Poitiers. En effet, vous y trouverez très peu de résidences secondaires. Et le marché de l’immobilier y est tendu sur toute la couronne. Pour les résidences secondaires dans la Vienne, regardez plutôt du côté de la campagne éloignée, dans le Poitou. Direction le sud du département à proximité de le la Nationale 10. Ou également, plus excentré au sud-est, à 50 km de Poitiers, vers Montmorillon. Une sous-préfecture de 6000 habitants avec tous les commerces et services.
C’est un coin « idéal, selon Pascal Van Haluwyn, gérant de Montmorillon Mercure Immobilier. Au carrefour de trois départements, l’Indre, la Haute-Vienne et la Charente. Nous avons la beauté des paysages sauvages : des vallées, des plaines, des bocages, les contreforts du Massif central, des zones naturelles, pas impactées par la pollution. »
Il n’est donc pas étonnant que 60 à 70 % du marché de son agence soit constitué de résidences secondaires, plutôt axées vers le marché moyenne et haute gamme. « La demande est plus soutenue depuis un an et demi, confirme Pascal Van Haluwyn. Elle a littéralement explosé, puisqu’avant le confinement nous étions à 30-40 % en part de résidences secondaires. »
Même si la demande anglaise, qui était sa clientèle première, baisse un peu depuis le Brexit et les contraintes imposées par le Covid, elle demeure importante. « La clientèle étrangère a toujours été friande de notre campagne. » Une nouvelle clientèle -surprenante- est même apparue : des Australiens ! Les Français ne sont pas en reste. Venus principalement du Nord et de région parisienne, ils souhaitent « un grand bol d’air frais. »
Ce qu’ils viennent principalement chercher : « de très beaux produits avec des valeurs foncières qui restent abordables. Nous n’avons pas été impactés par l’explosion des prix. Notre secteur en est préservé. Nous proposons des moulins, des villas bourgeoises, de belles maisons, des manoirs avec de très grands terrains pour un budget de 300 à 400.000 euros. La demande reste aujourd’hui très soutenue pour des biens de prestige entre 500 et 800.000 euros. Il n’y a pas de limite ici pour les gros budgets. »
Ainsi, un manoir du 19ème siècle avec 4 hectares de terrain s’est vendu 490.000 euros aux alentours de La Trimouille, en pleine campagne. Pour des maisons de résidences secondaires plus classiques, comptez 250.000 euros pour un 300 m² habitables avec un ou deux hectares de terrain.
Finalement, pour Pascal Van Haluwyn, sa clientèle « recherche un retour aux sources, de l’authenticité et parfois une transformation de vie. La région est intéressante pour ceux qui veulent changer de vie, au contact de la nature. » Même si le vide est relatif : dans la région, la fibre n’est jamais loin. Et les distances pour rejoindre les grandes villes sont attractives. On reste en effet à 40 minutes de Poitiers, 2 heures de La Rochelle et 1h30 de Paris grâce à la LGV.
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