Le syndic, c’est la personne, professionnelle ou non, qui est désignée par la copropriété pour la représenter. C’est son incarnation juridique, comptable et technique. Son rôle est de gérer et d’administrer les parties communes, au nom et pour le compte de la copropriété. Il fait des propositions de budgets, exécute les décisions, suit les travaux, gère les contrats et les fournisseurs…
L’évolution de la réglementation à tous les niveaux (comptable, juridique, financier, technique…), fait que les responsabilités du syndic sont de plus en plus importantes et ses obligations de plus en plus nombreuses. Cela fait renoncer beaucoup de syndics bénévoles. Et puis, il y a l’aspect humain. Avec un syndic bénévole qui réside la plupart du temps sur place, la fonction déborde souvent très largement sur la vie privée car c’est une activité très contraignante. Le syndic est confronté, sans arrêt, à des problèmes de tous ordres, matériels, juridiques ou humains, et parfois délicats à gérer. Nous, syndics professionnels, nous sommes formés pour cela. Et nous sommes assurés ! Notre satisfaction, c’est justement celle de résoudre les problèmes. C’est notre raison d’être !
En deux mots : transparence et communication. Il faut bien faire, naturellement, mais il faut aussi le faire savoir. Cela passe par des liens digitaux qui donnent aux clients un accès permanent à tous les documents de la copropriété, contractuels et comptables. Il faut se tenir disponible pour les rendez-vous et envoyer des comptes-rendus systématiques de ses actions. La dimension humaine est au cœur du métier. Si le courant ne passe pas au niveau humain, la confiance ne peut pas s’établir et recevoir la confiance de nos clients, c’est notre meilleure récompense.
Non, pas du tout ! Pour pouvoir exercer la fonction de syndic professionnel, il faut être détenteur d’une carte professionnelle délivrée par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) sur des critères de diplômes et d’expérience. Cette carte est renouvelée tous les trois ans, sur justification notamment d’un certain nombre d’heures de formation. Certains tentent de contourner cette obligation. Le 24 janvier dernier, le tribunal de commerce de Paris a, par exemple, condamné la société Matera pour dénigrement des syndics professionnels, concurrence déloyale et pratiques commerciales trompeuses. La start-up, qui est un simple site de soutien aux syndics bénévoles entretient le doute dans sa communication et se présente comme un « syndic réinventé », alors qu’elle n’a pas de carte professionnelle.
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