Certains écoquartiers en Indre-et-Loire sont déjà sortis de terre et ont trouvé leur rythme de croisière. C’est le cas de Monconseil à Tours. D’autres sont en cours d’achèvement, comme la Guignardière à Chambray-lès-Tours. Quant aux nouveaux projets, ils ne manquent pas : La Riche, Veigné, Beaulieu-lès-Loches… Ces nouveaux quartiers ont été labellisés par le ministère de la transition écologique. Leurs spécialités ? L’aspect vert et écologique bien sûr, mais aussi le mélange des générations et des classes sociales, la mixité des usages, et un quartier imaginé en concertation avec les citoyens.
Monconseil a été l’un des premiers écoquartiers d’Indre-et-Loire et de la métropole tourangelle. L’ancienne friche agricole a laissé place à un jardin, La Grenouillère. Le tramway à deux pas permet un accès facile à ce projet. Celui-ci a pris forme en plusieurs années entre la rue Daniel Mayer, le boulevard du maréchal Juin et l’avenue Maginot, à Tours Nord. Depuis la signature de la concession d’aménagement en 2006 entre la ville de Tours et Tour(s) Habitat, les travaux ont avancé et permis la construction de plusieurs centaines de logements.
Aujourd’hui, le paysage alterne entre espaces verts et aménagements urbains modernes. Les immeubles sont sortis de terre, avec certains projets innovants : le premier habitat groupé, Eco’n’Home, porté par six familles. Et depuis 2019 on y trouve un béguinage, autrement dit une résidence séniors pas comme les autres. La convivialité et l’entraide entre locataires y est une priorité. La mixité des générations, l’un des impératifs du label Ecoquartier, est donc au rendez-vous. D’autant qu’un Ehpad et un espace petite enfance sont également installés dans le quartier. La halle sportive permet aussi la mixité des usages, autre critère du label écoquartier.
Monconseil trouve ainsi peu à peu son rythme : des nouveaux projets immobiliers sont en chantier, des locaux commerciaux cherchent encore preneur.
A Chambray-lès-Tours, l’écoquartier de la Guignardière lancé en 2013 prend forme progressivement à deux pas de l’A10 et du Pôle Santé Vinci. Les terrains préemptés par la municipalité ont permis à la ville de maîtriser son urbanisation. Viabilisation en 2017, première tranche de travaux en 2018, le projet a bien avancé. Aujourd’hui, une cinquantaine de familles sont déjà installées dans ce quartier qui continue de se développer. Mais là où Monconseil, à Tours, est essentiellement composé de logements collectifs, à Chambray-lès-Tours la maison individuelle est à l’honneur.
Pour Murielle Riolet, adjointe au maire déléguée à la démocratie participative et à l’écoquartier de la Guignardière, « nous avons adapté notre projet à la demande. Chambray-lès-Tours est une commune péri-urbaine, où les acquéreurs souhaitent surtout de la maison individuelle. La Guignardière comportera donc à terme 60% de logements individuels et 40% de bâtiments collectifs ».
Pour les promoteurs qui ont remporté les différents marchés, il y a des règles à respecter. C’est la condition sine qua non pour que l’écoquartier conçu en concertation avec les Chambraysiens prenne forme comme prévu. « Nous prescrivons à l’échelle de chaque lot une part de 25% de logements sociaux, et 30% d’accession à prix maîtrisé, pour permettre une réelle mixité sociale » explique M. Riolet.
La Guignardière marque une nouvelle phase du développement de Chambray : « nous aurons toujours à l’esprit de développer des projets en lien avec l’écoquartier. Et cette expérience est riche d’enseignements, que nous pourrons mettre à profit sur d’autres aménagements. Je pense par exemple à l’éclairage public en autonomie grâce aux panneaux photovoltaïques de la maison de quartier ! ».
Si la dynamique chambraysienne vous intéresse, n’hésitez donc pas à consulter le site web de l’écoquartier : les phases 2 et 3 de travaux devraient s’achever en 2024.
C’est certainement le projet à suivre de près pour les investisseurs et futurs acquéreurs désireux de s’installer au coeur de la métropole. A La Riche, la ZAC Plessis-Botanique est idéalement située. A deux pas de la future ligne B de tramway, non loin de l’hôpital Bretonneau et du jardin botanique, le projet est prometteur. Sur une surface de 15 hectares on prévoit plus de 1000 logements, sous différentes formes (habitat collectif ou individuel, habitat partagé…). L’écoquartier accueillera également un site universitaire, et des bureaux. Et bien sûr des espaces publics verdoyants. Le promoteur Icade a été choisi pour mener à bien l’opération, qui devrait être finalisée pour 2026.
Vous pouvez aussi vous installer dans un écoquartier hors de la métropole tourangelle. A Montlouis-sur-Loire, deux projets sont concernés : Coeur de Ville et les Hauts de Montlouis. Le premier est déjà bien connu des montlouisiens. En effet, de nouveaux espaces verts et voies cyclables ont redonné un peu de fraîcheur au bourg de la commune, autour de la médiathèque et des commerces. Les Hauts de Montlouis est encore dans la phase de chantier du label Ecoquartier. Sur 35 hectares, on prévoit 790 logements avec maisons individuelles et logements collectifs.
A Veigné, dans la vallée de l’Indre, on est encore dans la phase de projet. Il faudra donc attendre quelques années pour assister à l’emménagement des habitants. Mais l’emplacement stratégique, proche du périphérique sud, entre ville et campagne, pourrait bien transformer le projet en vrai succès !
Les projets d’écoquartiers en Indre-et-Loire, à Beaulieu-lès-Loches au Sud, aux Hermites au Nord et à Cheillé à l’ouest, sont bien sûr plus ruraux. Apportant un vent de fraîcheur à ces communes, ils seront sans doute vecteurs de nouvelles installations.
Ferez-vous partie de ces habitants d’Indre-et-Loire conquis par le concept de l’écoquartier ?
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