Enquête Immobilier

Acheter dans la Vienne : sautez sur les opportunités !

Où acheter dans la Vienne ? Suivez le guide…

Acheter dans la Vienne : trois villes à suivre

L’immobilier dans le 86 ? Un secteur qui se porte bien ! Acheter dans la Vienne est encore accessible, selon le secteur et le budget dont vous disposerez. Si on constate évidemment des disparités de prix et de tension selon les secteurs, voici notre état des lieux pour les villes de Poitiers, Châtellerault et Loudun. Suivez le guide !

Poitiers, demandée et en tension

A deux pas de l’A10, du TGV, de la côté Atlantique et de Bordeaux, Poitiers séduit, encore et toujours. La hausse des prix depuis 2020 a été fulgurante – près de 15% selon Jacques Coudreau, directeur des agences Square Habitat Vienne Ouest. Non seulement les poitevins cherchent à passer de la location à l’achat, mais les investisseurs sont également de plus en plus présents. « On reçoit beaucoup de Parisiens, de Bordelais, de Nantais, qui trouvent à Poitiers une rentabilité plus intéressante que dans leurs villes d’origine. On est aux alentours de 6 ou 7% (même si cela se complique de plus en plus), contre 2 ou 3% sur Paris par exemple » selon J. Coudreau. Ces acheteurs venus d’ailleurs se tournent également vers le milieu rural, cette fois-ci pour s’y installer. 

Le résultat : un marché en tension, où la pénurie de mandats concerne tous les professionnels. Les biens sont rares, et se vendent très vite s’ils sont au bon prix. Soit 2500 à 3000€ du m2 en centre-ville de Poitiers, ou 2000€ du m2 dans les villes alentours de Buxerolles, Saint-Benoit ou Mignaloux. 

 

Un marché à surveiller de près

L’évolution des différents secteurs de Poitiers agglomération est donc rapide, et à la hausse. A Poitiers, des quartiers populaires (les Couronneries, les Trois Cités) sont moins demandés, et présentent donc des prix plus bas, de l’ordre de 1200 à 1300€ du m2. Mais Jacques Coudreau rappelle que c’était le cas du quartier Saint-Eloi il y a encore peu de temps. « Il y a deux ou trois ans vous y trouviez des logements à 1000 ou 1300€ du m2. Peu de gens souhaitaient y investir à cause de quelques faits divers et du manque d’attractivité. Mais aujourd’hui c’est introuvable ! On est plutôt à 1700-1800€ du m2, avec un intérêt renouvelé du fait de la pénurie de biens sur le marché ». 

Même phénomène sur les communes de l’agglomération.  Certaines ont toujours été demandées, comme Saint-Benoit ou Buxerolles. D’autres ont connu un regain d’attractivité ces dernières années, comme Fontaine-le-Comte. Proche de l’A10, et donc de Niort, elle séduit les travailleurs niortais désireux de rester proches de Poitiers. Du côté des communes qui grimpent en ce moment et arrivent bientôt en tension, on trouve Vouneuil-sous-Biard, et Migné-Auxances.

Pour Jacques Coudreau, la première couronne commence déjà à être très (ou trop) demandée : « Saint-Georges, Chasseneuil, Montamisé… Ces zones qui étaient abordables commencent à être très prisées ». L’agent immobilier n’hésite donc pas à se tourner vers Quinçay et Béruges : « ce sont deux très belles communes, aux paysages vallonnés, traversées par des rivières, avec de belles forêts, et proches de Poitiers. Le marché commence à grimper mais il est encore temps d’y acheter votre maison ! ». 

 

Châtellerault, dynamique

 « Les prix bas et les infrastructures comme l’autoroute et le TGV attirent. Les jeunes cadres de l’aéronautique viennent s’installer, et de plus en plus d’investisseurs se tournent vers le châtelleraudais pour de l’investissement locatif » pour Joël Grolier (Century 21 ABC). Comme à Poitiers, les investisseurs venus d’ailleurs trouvent à Châtellerault un rendement locatif intéressant. Le bassin économique qu’est cette ville industrielle attire en effet une clientèle locative, qui garantit ainsi aux investisseurs l’occupation de leurs logements. 

Et du côté des primo-accédants, un logement en solo à 120 000 € environ, voilà qui attire les clients. Comme partout, le centre-ville est très demandé. A l’est, le quartier de la Fauvette, ou au sud-est Beauregard sont également prisés, et plus globalement tout ce qui se situe proche du centre-ville, avant la ligne TGV. Les villes alentours ont aussi les faveurs de la clientèle, avec une activité assez intense sur Naintré, ou des plus petites communes comme Availles-en-Châtellerault, en plein développement. « Availles fait partie des communes où les municipalités ont ouvert des terrains à la construction, avec un prix du terrain parfois identique à Châtellerault, mais avec une fiscalité inférieure » explique Joël Grolier. 

 

Loudun, si loin, si proche

Les forces de Loudun sont aussi ses faiblesses. La ville du Nord-Vienne est située au croisement de la Vienne, de l’Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire, occupant ainsi une position stratégique pour qui veut rayonner sur ces zones. Mais elle est de ce fait éloignée des grands centres urbains. Pour l’instant restée à l’écart de la flambée des prix que connait Poitiers, la ville de plus de 6000 habitants accueille encore de nouveaux arrivants, attirés par des prix encore raisonnables. 1061€ du m2 pour un appartement dans l’ancien début 2021, et 1177€ pour une maison dans l’ancien (source : Meilleurs agents). Pour une ville à taille humaine et des budgets modérés, Loudun est donc une occasion à ne pas manquer.